par Amandine Marshall
Docteur en Égyptologie
Archéologue, historienne
et auteur
Chercheur associé, MAFTO
(Mission Archéologique Française de Thèbes-Ouest)
Membre invité, UMR 8164
(CNRS, Lille3)
Conseillère scientifique
auprès du Centre National des Lettres (CNL)
Conseillère scientifique
auprès de l'Association Égyptologique Papyrus (Lille)
Membre du Comité d'Honneur
des Associations Égyptologiques Papyrus (Lille) et Isis (Nantes)
Un tel sujet qui n’avait,
jusque-là, jamais été envisagé et traité par aucun spécialiste, peut sembler,
de prime abord, lugubre. En réalité, il fourmille de détails intéressants sur
le statut de l’enfant dans l’Au-delà : devenait-il similaire à celui des adultes,
une fois décédé, ou au contraire, par-delà la mort, le jeune Égyptien
demeurait-il un défunt pas comme les autres ?
Trois thématiques
permettront de répondre à cette interrogation : le choix du lieu de la
sépulture de l’enfant (dans un cimetière spécifique aux plus jeunes, dans la
nécropole des adultes, ou à l’intérieur de la cité, sous une maison ou un
bâtiment) ; le traitement du corps de l’enfant (manipulation, éventuellement
déconnexion partielle ou totale du squelette ; momification ; protection du
corps) ; et le mobilier funéraire découvert auprès des petits défunts.
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interview de l'auteur :